Étudiant

Carnet de voyage au Canada : entre découvertes, rencontres et nouveaux horizons

Dans cette deuxième chronique, Eliott, en troisième année de licence de sciences sociales, poursuit son semestre à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Il partage avec nous ses nouvelles découvertes et impressions au fil de cette aventure.

Eliott : Depuis mon arrivée en août, j’ai globalement vécu une expérience positive et enrichissante. J’ai rapidement constaté des différences culturelles avec Paris, que ce soit dans l’organisation de la ville ou dans le mode de vie. On remarque une forte diversité selon les quartiers. Tous ont leur propre identité : anglophones, francophones, buildings, port, résidences… Cela donne un charme particulier à la ville. Les habitants sont également très polis et accueillants, on ressent une bonne ambiance dans les commerces, les lieux publics et la ville en général.

Le fait d’avoir pu fréquenter une université canadienne pendant quatre mois a également été une expérience très enrichissante, source de nombreuses découvertes : nouvelles matières, organisation des cours différente, rencontres, interactions… Par exemple, ici, on appelle les professeurs par leur prénom et on les tutoie, ce que je n’avais jamais vu en France. La présence d’infrastructures comme la salle de sport de l’UQAM ou le self renforce également l’influence de la culture nord-américaine.

J’ai été surpris par la passion des Canadiens pour le hockey sur glace. Les gens en parlent souvent, et les chaînes de télévision, même celles diffusées dans le métro, montrent des matchs ou des replays tous les jours. Cela équivaut pour eux à ce que représente le football pour nous. Assister à un match au Bell Center de Montréal restera un très bon souvenir.

Le climat m’a également marqué : les saisons y sont très prononcées. En quatre mois, j’ai connu la fin de l’été avec des journées très chaudes, les couleurs de l’automne et le début de l’hiver sous la neige et ses températures négatives.

Dans l’ensemble, cette mobilité a répondu à de nombreuses aspirations personnelles, comme développer mon autonomie, vivre à l’étranger ou fréquenter un environnement plus anglophone. J’en ai surtout appris davantage sur l’Amérique du Nord, sa géographie, son organisation et son mode de vie.

Après ma licence, je n’ai pas encore d’idée précise concernant la suite de mon parcours mais j’aimerais poursuivre un master, probablement dans un autre domaine comme la vente ou les relations internationales. Cette mobilité a surtout renforcé mon envie de travailler à l’étranger, en Amérique ou ailleurs, tant cela permet d’en apprendre sur soi-même et sur le monde. De plus, les opportunités y sont souvent intéressantes. Dans l’ensemble, j’encourage tous les étudiants à réaliser une mobilité à l’étranger pour ce que cela apporte en termes d’apprentissage, d’expérience et de souvenirs.

Étudier à l’étranger avec Paris 1 Panthéon-Sorbonne