Étudiant

Carnet de voyage : un semestre à Séoul

Lisa est en troisième année de licence de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pendant le second semestre, elle a choisi d’effectuer une mobilité à Séoul, en Corée du Sud. Études, voyages, découvertes… Elle raconte le début de cette aventure dans une première chronique. 

Lisa : Je viens d’arriver à Séoul, et plus précisément à Ewha Woman’s University. J’ai voulu faire une mobilité pour vivre dans un pays différent, pour découvrir une nouvelle culture et être plus indépendante. Je souhaite aussi améliorer mon niveau d’anglais, aborder la science politique d’un autre point de vue et suivre des cours sur les relations internationales en Asie.  

J’ai déjà vécu en Irlande durant mes trois années de lycée, et depuis, j’ai toujours voulu renouveler l’expérience. Partir en troisième année de licence était pour moi une évidence. J’ai choisi la Corée du Sud car je voulais me dépayser, et plus particulièrement vivre dans une grande ville animée et étudiante comme Séoul où il y a toujours quelque chose à voir ou à faire. Cette destination est cohérente avec mon projet professionnel et avec ma volonté de travailler dans l’humanitaire en Asie de l’Est. J’attends de cette mobilité : autonomie, savoirs, amitiés, voyages...  

Cette expérience représente une opportunité que beaucoup n’auront pas. Je souhaite donc en profiter pour vivre des choses que je ne pourrais pas faire ailleurs, en apprendre plus sur moi-même et revenir déterminée pour entamer un master. La mobilité internationale permet de savoir de quoi nous sommes capables et de sortir de notre zone de confort.   

La vie à Séoul 

Ici à Ewha, les étudiants internationaux sont très bien accueillis. Le système de Peace Buddy permet de rencontrer des étudiants internationaux et coréens via des évènements. Nous avons également un groupe sur le réseau Kakaotalk pour communiquer et nous entraider. Vivre dans les dortoirs sur le campus permet aussi de rencontrer de nombreuses personnes.  

Le choix des cours fonctionne différemment par rapport à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il n’y a pas de programme défini pour chaque licence, mais plutôt un système de matière majeure et de crédit minimum et maximum. Nous nous inscrivons d’abord aux cours que nous souhaitons suivre en fonction de la matière principale que nous avons choisi, science politique et relations internationales pour ma part, avec un système de « premier arrivé, premier servi ». Puis, lors de la première semaine, nous pouvons essayer un cours et le retirer s’il ne nous convient pas, nous permettant ainsi de nous inscrire à un autre s’il reste des places disponibles. Cela permet de trouver ce qui nous correspond et nous plaît vraiment. Nous avons le choix et beaucoup de liberté pour construire notre programme d’études.  

Étant arrivée deux semaines avant le début des cours, j’ai visité plusieurs quartiers de Séoul. Ils sont tous assez différents les uns des autres, jonglant entre modernité et tradition, notamment avec les palais traditionnels coréens qu’il faut absolument visiter ou bien les marchés de street food. J’ai évidemment goûté à diverses spécialités culinaires coréennes car la nourriture est une partie importante du voyage. Le coût de la vie est moins cher qu’en France, ce qui constitue un avantage pour les étudiants en échange et tout ce dont nous avons besoin est accessible. Je me suis vite rendu compte des différences de culture, comme les règles à respecter dans le métro par exemple. Je peux déjà affirmer que la vie en Corée du Sud est très agréable et que tout est réuni pour passer quatre mois inoubliables.   

Partir à l'étranger avec Paris 1 Panthéon-Sorbonne

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