À la croisée des siècles, entre archéologie et culture
Claudia Gatta, attachée culturelle à l’ambassade d’Italie en Irak, revient sur son parcours académique, entre l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’université de Padoue, où elle a soutenu sa thèse en cotutelle à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Spécialisée en archéologie et en histoire de l’art, Claudia a approfondi son expertise en épigraphie latine, domaine dans lequel elle s’est distinguée. Sa thèse, portant sur une famille sénatoriale et ses productions industrielles entre le 1er et le 3e siècle ap. J.-C, croise prosopographie, épigraphie, archéologie, histoire économique et sociale. À travers ses recherches, elle a élaboré un modèle d’étude pour analyser les structures des entreprises antiques, en particulier celles liées à la production de briques et de tuiles à Rome.
Une carrière entre recherche et diplomatie
Plusieurs distinctions ont été décernées à Claudia, qui poursuit actuellement une carrière en tant qu’attachée culturelle. Si les mondes de la recherche et de la diplomatie diffèrent sur de nombreux points, elle estime que les compétences acquises lors de son parcours universitaire l’aident à aborder les défis de son rôle au sein de l’ambassade. « Les méthodologies analytiques de la recherche me permettent également d’aborder les questions culturelles et diplomatiques avec rigueur », précise -t-elle.
Tous les chemins mènent à la recherche
À travers son parcours, Claudia souligne que la recherche ne se limite pas à l’univers académique. Elle rappelle que les compétences développées au fil de ce type de cursus peuvent s’appliquer à une multitude de domaines professionnels. « La rigueur et la perspective analytique acquises dans le cadre de la recherche ouvrent des perspectives variées telles que la diplomatie, la culture ou encore institutions internationales. Ces compétences permettent de s’adapter à de nombreux contextes et de nourrir des trajectoires professionnelles multiples », conclut la chercheuse.