Étudiant

L’été s’achève au festival des TroPikantes

Après une année blanche du fait de la crise sanitaire, le festival culturel et tant attendu des TroPikantes a fait son grand retour pour une 4e édition, le 17 septembre dernier, dans le jardin d’agronomie tropicale de Paris.

TroPikos et compagnie

Créé en 2017, le festival des TroPikantes mêle culture artistique et scientifique et invite les participants à échanger autour de sujets d’actualité pour déconstruire les idées reçues et se questionner sur les grands enjeux de la société de demain. Chaque année, ce festival est monté par les étudiants en master 1 à l’IEDES et porté par l’association Études et Développement (AED) composée à la fois d’étudiants, d’enseignants et d’administrateurs de l’IEDES. Marquée par la crise sanitaire, l’édition 2020 n’a pas pu se tenir mais le festival était de retour cette année pour sa quatrième édition. 

La crise sanitaire n'a, une fois de plus, pas été sans conséquences pour les organisateurs. En effet, en temps normal, les étudiants en charge de reprendre l’organisation du festival peuvent le vivre quelques mois plus tôt ce qui leur permet de se faire une idée de son format, des activités qui y sont proposées, etc. Toutefois, cette année, les étudiants organisateurs, dits les “TroPikos”, ont dû imaginer cette quatrième édition sans avoir pu vivre le festival en amont. “Nous avons dû faire face à de nombreux hauts et bas avec la crise sanitaire qui nous a empêché de nous regrouper pour échanger sur l’organisation du festival” explique Apolline, co-organisatrice des TroPikantes cette année.

Pour mener à bien ce projet, les dix étudiants en charge de l’organisation ont été accompagnés par près de 130 bénévoles qui ont été mobilisés en amont, pour la mise en place du festival et le jour de l’évènement, pour animer les différents stands et ateliers. Par ailleurs, les TroPikos ont également pu bénéficier du soutien de partenaires tels que la région Val de Marne, la mairie de Paris, la Cité du Développement Durable, le Crous ou encore le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. C’est finalement après 11 mois d’organisation, et avec le soutien de ces acteurs, que la quatrième édition des TroPikantes a pu se tenir en présentiel.

(Dé)construire demain

De nouveau organisé au jardin d’agronomie tropicale de Paris, le thème de cette quatrième édition était (dé)construire demain. Cette thématique invitait chacune et chacun à déconstruire leurs préjugés et à envisager l’avenir de façon plus juste et responsable autour d'évènements scientifiques, culturels et musicaux. Avec ces trois programmations simultanées, Apolline décrit les TroPikantes comme un “festival riche”. 

Rythmé notamment par trois conférences, un concours de documentaire avec l’association Arrimage, des expositions photos, des expositions d’art mais aussi des activités comme la danse, le yoga ou encore l’atelier de tatouage, le festival des TroPikantes se définit également comme un festival éclectique. “C’est très diversifié, il y a des groupes de musique, des conférences, des expositions photos, des projections de courts-métrages donc c’est hyper fun !” témoigne Kim, étudiante présente lors du festival.  Au cours de la journée, plusieurs artistes se sont succédé sur les deux scènes du festival. De la pop au rock en passant par le rap et l'électro, tous les styles étaient proposés. Ouvert à tous, sur la journée complète, plus de 2 300 personnes sont venues assister au festival dans le respect des consignes sanitaires (pass sanitaire obligatoire) et de la jauge fixée à 1 000 personnes en simultané. Des chiffres qui démontrent l’intérêt suscité par ce d’un festival varié et complet qui, après plus d’un an de crise sanitaire, ravive la communauté universitaire.