Redécouvrir l’histoire de l’art
La galerie Colbert (INHA) a accueilli le temps d’un après-midi la deuxième édition des Rencontres professionnelles d’histoire de l’art. Organisé par l’École d’histoire de l’art et d’archéologie de la Sorbonne et l’École doctorale d’histoire de l’art, cet évènement proposait de nombreuses interventions aux étudiants et doctorants de cette discipline.
Un programme riche
Quatre tables-rondes étaient prévues pour évoquer le métier d’enseignant-chercheur, le marché de l’art mais aussi le patrimoine et la médiation. De nombreux sujets ont été abordés dont celui de la rémunération qui a particulièrement retenu l'attention des participantes et participants. Ces rencontres furent également l’occasion de revenir sur le doctorat et ses implications. Pour Pierre Wat, directeur du laboratoire HiCSA, « si la recherche était extrêmement solitaire et peu collaborative, elle a désormais beaucoup évolué. Il y a des moments où nous sommes seuls, mais d’autres moments de travail collectif. »
La recherche donne régulièrement l’opportunité de participer à des travaux communs, comme l’explique Hugo Daniel. Responsable des programmes de recherche de l’École des Modernités et chargé de mission curatoriale à la fondation Giacometti, il affirme qu’il n’a pas conçu « le travail de chercheur comme extrêmement solitaire ». Il a ainsi participé « à plusieurs initiatives collectives comme des colloques ou des séminaires » pendant son doctorat à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Préparer son avenir professionnel
Que ce soit par curiosité ou pour assister à une intervention bien précise, les étudiants ont pu trouver des réponses quant à leurs doutes et questionnements sur leur avenir professionnel. C’est pour cette raison qu’Adèle et Célia, étudiantes en première année de master Histoire de l’art, étaient présentes. « Nous avons beaucoup de questions sur notre avenir. Je suis venue assister à ces tables-rondes pour avoir des réponses et aussi pour découvrir certains domaines de l’histoire de l’art que je ne connaissais pas. »
Si Célia souhaitait dans un premier temps travailler dans la restauration d’œuvres d’art, elle a progressivement réalisé que ce n’était peut-être pas ce dont elle avait véritablement envie. « Il y a beaucoup de métiers dans l’histoire de l’art que je connaissais peu, voire pas du tout. Venir ici est très utile pour en apprendre plus sur tous les débouchés possibles et me renseigner sur ce qui pourrait davantage me convenir. »
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