Le Relais handicap, un engagement au quotidien
Le Relais handicap de l’université est rattaché au pôle Vie étudiante, lui-même intégré à la direction des Études et de la Vie étudiante (DEVE). Les référents handicap assurent le suivi des étudiants en situation de handicap depuis une quinzaine d’année. Cette équipe est composée de cinq agents : Kokila Chanemougam, gestionnaire administrative puis référente handicap depuis un an, Véronique Percy référente handicap depuis 15 ans, Georgette Ramier, gestionnaire administrative puis référente handicap depuis un an, Pierric Rehben, référent handicap depuis deux ans, et Nadia Tlili, référente handicap nouvellement recrutée.
Un métier riche en missions
Afin d’accompagner au mieux les étudiants en situation de handicap, un service d’accueil a été pérennisé en 2007. Depuis, celui-ci n’a cessé de grandir. Aujourd’hui, le Relais handicap compte cinq référents, dont Véronique Percy et Kokila Chanemougam, et accompagne 1009 étudiants en 2023. « Certains ont peur d’être identifiés en tant qu’étudiant en situation de handicap et du regard des autres », confie Kokila Chanemougam. Chaque référent accompagne environ 150 étudiants par an. « Si la pathologie est très importante, nous allons voir l’étudiant très régulièrement. Je vois certains d’entre eux toutes les semaines. »
En plus de recevoir les étudiants, les référents mettent en place les aménagements, recrutent les preneurs de notes ou encore échangent avec de nombreux services de l’université comme l’Unité d’enseignement de formation aux activités physiques et sportives (UEFAPS) ou encore le service de Santé étudiante (SSE).
Plan d’accompagnement de l’étudiant en situation de handicap (PAEH)
Pour bénéficier d’un PAEH, la procédure se fait en deux étapes. L’étudiant doit tout d’abord prendre rendez-vous en début d’année universitaire avec un référent handicap. « Au cours de cet entretien, un plan d’accompagnement est rédigé en lien avec l’étudiant. Nous analysons les conséquences de la situation de handicap sur les études et les examens », précise Kokila Chanemougam. Le référent fait des préconisations d’aménagement. L’étudiant devra ensuite s’entretenir avec le médecin de l’université. « En amont de ce rendez-vous, il doit avoir des pièces médicales qui justifient de son état de santé. Quand nous rencontrons les étudiants, nous leur demandons s’ils ont bien leur dossier médical à jour et datant de moins d’un an, et si ce n’est pas le cas, de prendre rendez-vous avec leur médecin traitant avant de rencontrer celui de l’université. »
Le PAEH permet d’obtenir des aménagements personnalisés. « Le handicap, c’est souvent du cas par cas. Deux étudiants ayant la même pathologie n’auront pas forcément les mêmes besoins. » Parmi les aménagements possibles, il y a les aides humaines. « Cela peut être le recrutement de preneurs de notes ou de secrétaires pour les étudiants atteints d’un handicap moteur. Des tutorats pour l’aide à la reprise de cours peuvent être instaurés », ajoute Véronique Percy. Il existe également des aides techniques. « Des sujets de partiels peuvent être en braille. Des dispositifs auditifs sont aussi disponibles », complète sa collègue. Les étudiants ont la possibilité de bénéficier d’aides organisationnelles comme des aménagements d’emploi du temps ou des partiels. L’arrêté précise la durée de validité de ces aménagements : pour tout le cycle de licence ou uniquement pour un an. Dans ce cas-là, l’étudiant devra reprendre rendez-vous l’année suivante.
Les deux référentes partagent le même avis, elles apprécient particulièrement leur métier. Véronique Percy conclut ainsi : « Je revois parfois des anciens étudiants que j’ai accompagnés pendant leurs études. Les voir réussir, travailler, faire leur vie, c’est le plus beau des cadeaux. »