Une semaine pour une science plus ouverte
Organisée par le service commun de la Documentation (SCD) de l'université, la sixième édition de la Semaine de la science ouverte a débuté le 13 novembre 2023. Cet événement annuel vise à promouvoir la diffusion libre et sans entrave des résultats, méthodes et produits de la science, avec un accent particulier sur sa démocratisation et l'augmentation de son accessibilité.
Rythmée par plusieurs conférences, cette semaine a ouvert des discussions autour de cinq thématiques durant cinq jours sur des questions liées à la science ouverte.
Quand la science traverse les frontières
La journée d'ouverture a mis en lumière l'Europe et l'alliance Una Europa au travers du projet Una.Resin destiné à stimuler la recherche et l'innovation. Cette collaboration transnationale souligne l'importance de la science ouverte dans la recherche contemporaine et la nécessité d'une diffusion mondiale des résultats scientifiques. Des intervenantes de l'université d'Helsinki, Tiina Käkelä et Mari-Elisa Kuusienmi, ont présenté les récents développements dans leurs universités respectives. Elles ont mis en avant la stratégie, les principes et le développement de la gestion de la recherche et des données. Leur expérience a illustré comment les institutions européennes travaillent et veillent à la diffusion ouverte des connaissances et à la collaboration internationale.
Promouvoir le libre accès aux savoirs
Guillaume Molinier, directeur par intérim du SCD, a insisté sur l'importance d'une collaboration renforcée entre chercheurs et bibliothécaires à l'ère de la science ouverte. Il a mis en avant le rôle crucial que jouent les bibliothèques universitaires dans la promotion de l'accès libre aux connaissances.
Amélie Collin, responsable unités documentaires, formations et collections HAL, a également discuté du rôle du service de la documentation (SARSO) et de l'archive ouverte nationale HAL. Ce dernier est un acteur clé dans la transition vers la science ouverte en France, grâce à une loi soutenant le dépôt des écrits scientifiques financés par des fonds publics. Elle a expliqué comment HAL a évolué au fil des années pour devenir une plateforme sur laquelle les chercheurs peuvent déposer leurs travaux et ainsi, mettre en avant leur participation active. Durant cinq jours, la communauté universitaire, y compris les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les doctorants et les personnels ont été sensibilisés à l’ouverture de la recherche et à l’accessibilité des travaux scientifiques. Cette semaine a également encouragé la discussion sur l'intelligence artificielle dans la recherche, créant ainsi un lien entre la tradition académique et les nouvelles technologies. L'événement, en favorisant les échanges autour des défis futurs de la recherche, renforce ainsi l'engagement en faveur de la science ouverte à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, pour une recherche plus ouverte et collaborative.