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Conférence

Marion Froger (UdeM) - Imaginaire (du) collectif et socialité : pour une nouvelle approche en histoire du cinéma

Il s'agit de la conférence publique d'une professeure invitée de l'Université de Montréal, Marion Froger. Il me semble qu'elle peut intéresser à la fois les chercheurs en cinéma, en philosophie de l'art, en histoire de l'art, en histoire et en sociologie.

Pour légender l'image : "Source : "Rue de l'estrapade", Jacques Becker, 1953 - photogramme"

Voilà son descriptif complet :

Partant de l’idée que le cinéma constitue une ressource imaginaire pour la socialité, il s’agira de définir les contours d’une approche historique attentive à la sensibilité sociale des cinéastes et spectateurs à une époque donnée, permettant de comprendre les films au prisme du collectif qu’ils figurent et de la scène imaginaire de sociabilité qu’ils proposent. Les principaux axes d’une recherche portant sur le cinéma français de l’après-guerre – soit une période de retissage de la socialité - seront présentés, ainsi que les questions méthodologiques que soulèvent, d’un part, l’enquête sur les affects sollicités par l’expérience filmique et d’autre part, un parcours interdisciplinaire qui permet de les adosser à l’expérience sociale.

Cette recherche, en cours de réalisation, s’appuient sur des travaux antérieurs dont, sur la période :

  • Marion Froger, « Enquête sur le quotidien d’une vieille dame indigne ou comment échapper au discours hégémonique de la critique de la vie quotidienne au coeur des années 1960 (et au-delà) », in Sarah Leperchey, José Moure (dir.), Filmer le quotidien, 2019.
  • Marion Froger « Du partage de l’intime à l’intimité en partage : quelques scènes de lit. Flânerie en cinématographie française (1960-1970) », dans Frédérique Berthet et Marion Froger (dir.), Le partage de l’intime, Histoire, esthétique et politique au cinéma, PUM, 2018, p.163 à 184.
  • Marion Froger, « La recréation des ambiances nocturnes des caves de Saint-Germain-des-Près comme refondation de l'imaginaire du collectif », Dominique Chateau, José Moure (dir.) : Cinéma, création et recréation, collection « Caméras subjectives », éditions Les Impressions Nouvelles, Bruxelles, 2018, p. 67 à 98.
  • Marion Froger, « Improvisation in New Wave Cinema: Beneath the Myth, the Social », in Georgina Born, Eric Lewis and Will Straw (dir.), Improvisation, Community and Social Practice, Duke University Press, 2017, p. 233-251.
  • Marion Froger, « Histoire et panache dans le cinéma de Michel Audiard au tournant des années soixante (1958-1964) », Études françaises, vol. 47, no 1, Printemps 2011, p. 76 à 91.
  • Marion Froger, « L’épreuve de sociabilité dans La vérité (Clouzot, 1960) », in Pierre Beylot Isabelle Lecorff et Michel Marie (dir.), Les images en question, Cinéma, télévision, nouvelles images : les voies de la recherche, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, p. 331 à 341.
  • Marion Froger, « De désir et de sollicitude : le spectateur en sujet sociable imaginaire » in F. Casetti, J. Gaines, (edited by), Proceedings of the XVI International Film Studies Conference-Permanent Seminar on History of Film Theories (Dall’inizio, alla fine. Teorie del cinema in prospettiva/ In the Very Beginning, at the Very End. Film Theories in Perspective), mars 2010.