M. Éric Rieth

Recherche

Thèmes de recherche

Techniques et technologies : histoire et archéologie des constructions A l’intérieur de ce champ de recherche du LAMOP, mes travaux portent sur l’histoire de l’architecture navale médiévale en contexte maritime et fluvial au sein des deux « espaces nautiques » ponantais et méditerranéen. Suivant les concepts et les problématiques de l’archéologie et de l’ethnographie nautique, mes recherches sont orientées vers l’étude des bateaux comme objets d’histoire technique, environnementale, économique, culturelle. Aux sources archéologiques, qui constituent la racine documentaire des enquêtes, sont associées les sources écrites, ethnographiques et expérimentales. Parmi les axes de recherche développés, deux d’entre eux sont plus particulièrement privilégiés : « penser » et « faire » les bateaux au Moyen Age qui, en termes d’histoire des techniques, est ici envisagé comme un « long moyen Age ». « Penser » : ce sont l’ensemble des procédés liés à la conception (forme, structure …) d’un bateau en fonction de multiples facteurs (économiques, fonctionnels, environnementaux …) ; « faire » : ce sont toutes les méthodes et les pratiques mises en œuvre au sein des chantiers navals (privés et « d’état ») pour matérialiser le projet architectural du bateau conçu non seulement comme une architecture mais également comme un complexe technique et un système mécanique de propulsion et de direction. En fonction de ces deux axes de recherche, une attention particulière est portée aux phases de transition.

Responsabilités scientifiques

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Il m’a toujours semblé important d’élargir mon horizon de travail en ajoutant à mes activités de chercheur celles liées à la formation universitaire et à la valorisation scientifique. C’est dans cette perspective que j’assure la direction d’un séminaire de recherche dans le cadre de l’UFR 03 (archéologie) de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui est intitulé « Archéologie nautique médiévale et moderne. Moyens de transport par eau, aménagements du littoral et des voies d’eau ». C’est également pour répondre à ce choix de valorisation scientifique que je suis responsable du département d’archéologie navale du Musée national de la Marine. </p>