Chapelle-Chantiers
À la Porte de la Chapelle, le chantier du futur bâtiment de l’université a bel et bien démarré à la fin de l’année dernière avec des travaux de préparation qui étaient alors encore peu visibles jusqu’à l’installation des premiers modules de la base de vie des entreprises en décembre dernier.
En janvier, les engins de terrassement ont commencé leur œuvre pour le creusement des fondations et des espaces du sous-sol. L’alimentation électrique générale du chantier est programmée avec Enedis dans la seconde moitié de février et l’on pourra assister ensuite au montage de la première grue.
Situé sur l’un des angles du carrefour de la porte de la Chapelle, ce chantier vient en rejoindre d’autres, à différents stades d’avancement, mais tous de grande ampleur à l’échelle de la capitale. D’ores et déjà, immédiatement au sud du futur Campus, le quartier Chapelle International est en cours d’achèvement. S’y trouve notamment Plantation Paris, l’une des plus grandes fermes urbaines d’Europe développée par Cultivate. À l’est, l’Arena 2 est aujourd’hui sortie de terre et doit être pleinement opérationnelle avant les JO 2024. Entre le parvis de l’Arena 2 et le futur parvis de l’université qui lui fera face, la passerelle du Charles de Gaulle-Express a récemment été installée. Au sud-est, la seconde phase du projet Chapelle Charbon est engagée : le parc urbain de 3 hectares ouvert en 2020 sera ainsi complété pour atteindre à terme 6,5 hectares bordés de nouveaux logements. La Ville de Paris vient également de lancer en janvier le réaménagement de l’axe Chapelle-Marx Dormoy.
La livraison du futur campus de 20.000 m2 dessiné par les architectes Françoise Mauffret et Jean Guervilly, prévue pour la rentrée de septembre 2025, s’inscrit donc dans un très ambitieux et complexe réaménagement de la principale sortie nord de la capitale. Opéré en maîtrise d’ouvrage publique par l’Etablissement Public Campus Condorcet, le chantier du Campus La Chapelle durera 30 mois. Accueillant le CROUS et la Maison de la Vie étudiante de la Ville de Paris, ce bâtiment représentera pour l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne un gain d’espace considérable (+ 15% de surface utile brute), très attendu non seulement pour améliorer les conditions de travail des étudiants et des personnels, mais aussi pour favoriser la vie et les projets de la communauté. Comme elle l’a fait pendant les années 1970 avec le centre Pierre-Mendès-France dans un XIIIe arrondissement alors en mutation, l’université prend ainsi toute sa place dans les profondes transformations actuelles de la métropole parisienne et contribue au développement de ses nouveaux pôles académiques et scientifiques.