Le master 2 GGRC célèbre ses 30 ans
Le master 2 Gestion globale des risques et des crises (GGRC) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne fête ses 30 ans en 2023. Ce master est le premier à offrir une formation en apprentissage dans son domaine. Il forme chaque année des étudiants, mais aussi des professionnels venus acquérir ou renforcer leurs compétences en gestion de risques et de crises.
Découvrir le master
Mardi 6 juin, étudiants et professionnels de différents secteurs s’étaient donné rendez-vous au centre Sorbonne pour un colloque à l’occasion des trente ans du master 2 GGRC. Depuis de nombreuses années, cette formation prépare celles et ceux qui gèrent les risques et les crises d’aujourd’hui et de demain. En codirection avec Paul Durand, maître de conférences en géographie, Marie-Hélène de Laender est à la tête de ce master depuis 2011. « L’ambition est de transmettre une analyse globale, tout type de risque ou crise confondu. Les enseignements balaient l’appréhension des risques et des crises de manière transverse afin d’en offrir une vision globale. »
En intégrant cette formation, les étudiants peuvent ainsi « maîtriser les processus de prévention, avec le diagnostic des risques en entreprise, les procédures à mettre en place en amont mais aussi les procédés de gestion de crise en aval », qui sont des outils transverses et utilisables dans de nombreux secteurs, publics comme privés, précise la codirectrice.
Le master 2 GGRC est rattaché à deux UFR, celle de gestion et celle de géographie, renforçant ainsi sa transversalité et sa pluridisciplinarité. Trois brigadiers sapeurs-pompiers et trois gendarmes sont présents toute l’année pour partager leur expertise avec les étudiants. « J’ai choisi ce master car il permet d’appréhender la gestion des risques et des crises dans leur globalité, en confrontant nos propres expériences avec celles des intervenants qui sont riches et variées », témoigne Quentin, qui vient de terminer sa deuxième année de master.
De la théorie à la pratique
Des enseignements pratiques complètent la partie théorique. Un projet collectif ainsi que des ateliers professionnels ont rythmé l’année. Les étudiants ont notamment travaillé avec la Communauté de communes Moret Seine et Loing afin d’établir un Plan intercommunal de sauvegarde (PICS). Ils ont également mené des ateliers en organisant des exercices de crise afin de mettre en pratique leurs connaissances et compétences lors d’une situation réelle, les amenant à travailler avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ou encore la Croix-Rouge française.
Ce parcours en apprentissage est salué par les étudiants. « J’apprécie le côté professionnalisant et opérationnel de ce master. Nous faisons plusieurs travaux de groupe », témoigne Lyna.
Et après ? Risk manager, cabinet de conseil, ministère… Les débouchés sont nombreux. Pour Quentin, l’objectif est de devenir « officier sapeur-pompier au sein de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris ». Quant à Marine, pompier ou humanitaire, elle n’a pas encore fait son choix. Pour la trentième année consécutive, une nouvelle promotion du master GGRC s’apprête à quitter l’université, avec de belles perspectives à venir.
