
Une scène d’expression pour les orateurs en devenir
Depuis sept éditions, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne organise le Concours international d’éloquence, rassemblant des candidats du monde entier autour d’un défi commun : convaincre par la puissance des mots.
Alors que le premier tour de l’édition 2025 approche, Lisa de Kerdrel et Lucas De Wasch, candidats pour cette nouvelle édition, partagent leur vision de l’éloquence et les défis qui les attendent.
Des mots qui prennent corps
Véritable art du bien parler, l’éloquence permet de réinterpréter des textes en leur offrant une nouvelle dimension. Pour les candidats, elle devient un terrain d’expérimentation où la parole se transforme en un instrument de persuasion. « J’ai l’impression que l’éloquence, c’est donner vie aux mots, les incarner autrement que par la simple lecture. », explique Lisa de Kerdrel, étudiante en double licence de Philosophie et histoire et membre de l’association Révolte toi Sorbonne (RVTS). « L’éloquence est l’art de convaincre par la parole, voire le discours, c’est un joyeux casse-tête de vérité et de subjectivité », considère Lucas De Wasch, étudiant en préparation du Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA).
« Convaincre c’est toucher autant par la logique que par l’émotion », ajoute-t-il. Chaque discours est le fruit d’un travail minutieux, mêlant recherches et répétitions, pour se démarquer lors deux premiers tours.
Oser s’affirmer par la parole
Au-delà de la performance, ce concours transforme celles et ceux qui y participent. Il pousse les candidats à sortir de leur zone de confort, à confronter leurs idées et à prendre pleinement la mesure de leur voix.
"C’est l’un de ces rares événements où la pression devient si intense qu’on en oublie tout le reste. Cela signifie que l’on prend des risques et qu’on assume de les prendre", nous rappelle Lucas. “L’éloquence, c’est l’impact d’une voix qui ose.”, conclut Lisa.